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Campo DC Valor Lengua/Idioma
dc.creatorLegorreta Díaz, María del Carmenes_MX
dc.date.accessioned2023-03-01T18:38:16Z-
dc.date.available2023-03-01T18:38:16Z-
dc.date.issued2021-
dc.identifier.urihttps://ru.ceiich.unam.mx/handle/123456789/3950-
dc.description.abstractLe fait majeur dans l’histoire des peuples de Las Cañadas, pour cette période qui va de 1983 à 1998, est l’intégration de pratiquement tous les conseillers de l’Union des unions au mouvement armé que leur proposaient les Forces de libération nationale (FLN). Ce fait constituait une décision que jamais personne n’avait prise et ne prendrait plus jamais, dans aucune autre région ou organisation du Chiapas, pas plus que dans le reste du pays. Pourquoi est dans cette région que le projet de lutte armée en vue du socialisme, proposé par les FLN, a eue un tel retentissement ? Pourquoi n’a-t-il pu se développer dans d’autres régions comme cela s’est produit dans Las Cañadas de la Forêt Lacandone ? Pourquoi ce furent les indigènes de l’Union des unions qui acceptèrent en masse, entre 1985 et 1988, le mouvement armé ? L’explication n’est pas facile et ne peut être donnée en ne considérant que des éléments partiels ; seul un ensemble de conditions très particulières et uniques a permis le développement des vastes bases du mouvement armé. Pour cela, essayer de comprendre le mouvement armé uniquement à partir des conditions de pauvreté, de marginalité et de discrimination des communautés indigènes du Chiapas est aussi erroné que de faire référence à l’intervention d’agents extérieurs. Ce mouvement a, en effet, parmi ses causes, la situation de marginalité des indigènes, mais il est, par ailleurs, inexplicable sans la présence d’une organisation politico-militaire d’origine distincte, laquelle a trouvé, dans la présence d’un vaste mouvement social, un terrain favorable au prosélytisme idéologique, politique et militaire. Pour comprendre le succès de ce prosélytisme il est également indispensable de considérer que ce mouvement social avait déjà provoqué de justes aspirations à une amélioration des conditions de vie que la négociation politique ne parvenait à concrétiser, compte tenu de la mise à l’écart imposée par les gouvernements de l’état du Chiapas, en représailles contre les refus de soumission au contrôle politique. Les deux facteurs déterminants qui expliquent la constitution massive du mouvement armé sont d’une part l’état d’exclusion imposé par les gouvernements de l’état du Chiapas à la population indigène de Las Cañadas, et d’autre part la proposition d’une lutte armée venant d’une organisation politico-militaire capable de convaincre que seul un changement global permettrait de résoudre les problèmes sociaux. Les cinq conditions qui ont déterminé l’intégration des FLN aux communautés de Las Cañadas peuvent alors se résumer de la façon suivante : 1) La proposition de lutte armée de la part des FLN qui conservaient les schémas de changement social de la gauche du début des années 70, s’appuyant sur une base indigène et paysanne organisée qui avait déjà fait naître de légitimes aspirations à une amélioration de ses conditions de vie. 2) Le refus de dialogue et l’autoritarisme des gouvernements de l’État du Chiapas qui, en la privant des investissements publics et en exerçant une discrimination politique, ont frustré la population indigène de l’espoir de trouver, à travers le combat politique, une solution à leur pauvreté, à leur marginalité et à la discrimination, alors qu’elle avait fait preuve de ses capacités de participation et qu’elle exigeait une nouvelle relation politique. 3) Le soutien des agents de la pastorale du diocèse au travail politico-militaire des fln, mettant ainsi le discours évangélisateur au service du projet d’insurrection armée. 4) La crise politique et idéologique de la direction de l’Union des unions qui avait favorisé le développement de nouvelles pratiques de participation et de représentation politique dans les communautés de Las Cañadas permettant le maintien de l’organisation et de la cohésion des bases de ces communautés à une vaste échelle régionale ; 5) Enfin, l’intégration du mouvement armé par les caciques indigènes et son acceptation par le mouvement indigène de la région qui voyait là le prolongement de son processus de lutte, compatible avec les projets précédents, à condition d’en assurer le contrôle.en_US
dc.formatapplication/pdf-
dc.language.isofren_US
dc.publisher Centro de Investigaciones Interdisciplinarias en Ciencias y Humanidades, UNAMen_US
dc.relation.ispartofseriesAlternativas;-
dc.rightsLa titularidad de los derechos patrimoniales de esta obra pertenece a la Universidad Nacional Autónoma de México. Su uso se rige por una licencia Creative Commons BY-NC-ND 4.0 Internacional, https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/legalcode.es, fecha de asignación de la licencia 2021-10-23, para un uso diferente consultar al responsable jurídico del repositorio por medio del correo electrónico repositorio@ceiich.unam.mxes_MX
dc.sourceL’ armée zapatiste et les Indiens au Chiapas.-
dc.titleL’autoritarisme des oligarchies et la naissance du mouvement zapatiste au Chiapas.en_US
dc.typeCapítulo de libroes_MX
dc.typeBook chapter-
dcterms.accessRightsAcceso abiertoes_MX
dcterms.bibliographicCitationLegorreta Díaz, María del Carmen (2021). L’autoritarisme des oligarchies et la naissance du mouvement zapatiste au Chiapas. En L’ armée zapatiste et les Indiens au Chiapas. Centro de Investigaciones Interdisciplinarias en Ciencias y Humanidades, UNAM. Recuperado de: https://ru.ceiich.unam.mx/handle/123456789/3950es_MX
dcterms.extentpáginas 131-168-
dcterms.provenanceCentro de Investigaciones Interdisciplinarias en Ciencias y Humanidades, UNAMes_MX
Aparece en las colecciones: Investigaciones



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